Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la
Lumière. Jean le baptiseur, était conscient de sa
responsabilité de témoin. Un témoin véritable. Celui qui
sait de quoi il parle. Jean connaissait Jésus, il était
son cousin. Ils avaient le même âge à quelques mois
près. Sa maman était la cousine de la maman de Jésus. Il
devait donc avoir entendu parler de ce cousin. On lui
avait probablement raconté l’histoire de sa réaction
dans le ventre de sa maman à l’arrivée de sa cousine
enceinte de Jésus. On ne reste pas indifférent devant
des histoires pareilles.
Jean a dû toute sa vie s’interroger sur ce cousin
appelé Jésus. Il a dû en parler à sa mère Élisabeth. Il
a probablement rencontré son cousin à quelques reprises.
Les voyages n’étant pas fréquents en cette période et en
ce pays, ils ont dû se rencontrer quelques fois
seulement. Assez pour que Jean s’interroge sur ce cousin
mystérieux. Et il en est arrivé à la conclusion que
c’est Lui que le peuple juif attendait depuis des
siècles.
Jean leur répondit: « Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne
connaissez pas; c’est lui qui vient derrière moi, et je
ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa
sandale. »
Jean est conscient de la dignité et de la grandeur de
son cousin. Croit-il qu’il est le Messie promis?
Croit-il qu’il est le Fils de Dieu lui-même? Peut-être
pas encore. Mais le jour du baptême de Jésus, quand le
Père prendra la peine de l’identifier, Jean n’aura
probablement pas de difficultés à croire. « Celui-ci est
mon Fils », dira le Père. Comment peut-on mettre en
doute une telle affirmation quand elle nous vient d’un
tel interlocuteur. Jean Baptiste donnera sa vie pour
lui, pour défendre la vérité qu’il est venu établir sur
la terre.
Chaque année la fête de Noël a pour but de rappeler
cette venue du Fils de l’homme. Il y a 2000 ans un homme
est venu, il s’est appelé Jésus, et l’histoire du monde
a pris un tournant définitif.
À chaque Noël il nous fait signe, le saisissons-nous?
Nous parlons du temps avant Jésus et du temps après
Jésus. |