Il y a du monde à
Jérusalem ces jours-ci, beaucoup plus que d'habitude.
Ces gens sont venus
pour célébrer la Pâque qui aura lieu dans quelques
jours. Parmi les étrangers, il y a des grecs, des
païens, intéressés par cette ambiance de prière. Ils
demandent à voir Jésus.
Ils s'adressent à
Philippe. Philippe en parle à André et tous deux les
conduisent à Jésus. Un accueil sympathique, empressé.
De but en blanc, ces
étrangers doivent emboîter le pas, là où Jésus est rendu
dans son enseignement. Il faut qu'il parle de sa mort
prochaine, il faut qu'il en donne une certaine
explication. Les disciples doivent avoir une certaine
interprétation de ses souffrances et du genre de mort
qui l'attend.
"Si le blé tombé en
terre ne meurt pas, il reste seul. Mais s'il meurt, il
porte beaucoup de fruits." La mort de Jésus va entraîner
la venue de fruits abondants pour le Royaume.
Il y a des vies de
chrétiens qui ne produisent pas de fruits,
C'est qu'elles ne meurent pas. Elles tiennent trop à la
vie.
Elles veulent prendre tout ce qui passe, profiter de la
vie au maximum, ne rien se refuser. Elles ne portent pas
de fruits.
C'est pour cela que je
dois chaque jour faire mourir quelque chose en moi, je
dois faire mourir un peu mes tendances, mon esprit
profiteur, mes préférences déréglées. Je dois me
mortifier, faire le mort un peu.
Sinon, je marche dans
un autre sentier que celui de Jésus. L'aimer, c'est le
suivre. Il a fait les premiers pas dans le sentier de la
souffrance, et pas seulement les premiers pas; il est
allé jusqu'au bout. Ses disciples marchent à sa suite.
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