Aujourd'hui, je relis la parabole du portier qui veille,
et c'est comme si chacun était à la maison un soir
d'hiver.
Il
y a de la lumière dans la maison.
La
vie a ralenti mais bouge encore.
Le
sommeil ne presse personne.
C'est que dans la maison on attend. Quelqu'un va venir.
Une vieille dame attend son fils. Il vient de loin et il
a dit qu'il viendrait ce soir. Il a toujours fait ainsi.
Il ne sait jamais l'heure où il pourra quitter son
travail. Alors les gens de la maison ne songe pas à se
retirer pour la nuit. On veille en attendant.
Pour rester éveillé, chacun s'occupe, qui à la télé, qui
à jouer aux cartes, qui à faire encore de la cuisine ou
un petit lavage.
Jésus va venir à mon dernier repos. Il voudrait que je
reste éveillé même après le travail de ma journée. Même
si je crois avoir terminé ma vie.
C'est seulement après son arrivée qu'on pourra songer à
se reposer.
Pour le moment, on veille en faisant encore un petit
quelque chose, autrement on risque de s'endormir. |