Dimanche de la Résurrection du Seigneur - (Année A)
Semaine du 16 avril 2017

In-ouï !

 

L'histoire de Jésus est curieuse.

Pendant trente ans, il n'a pas fait parler de lui. Son activité n'a duré que trois ans. C'est seulement une quarantaine d'années après sa mort que des hommes ont entrepris de rapporter ses faits et gestes. On sait qu'il a fait des disciples et qu'il a suffisamment inquiété les autorités en place pour qu'on le mette à mort sur une croix à Jérusalem, un vendredi du printemps de l'an 30.

Mais survient une nouvelle éclatante: il est redevenu vivant.

On n'a jamais ouï dire qu'un mort revienne à la vie. C'est scientifiquement impensable pour nos esprits modernes. Voilà pourtant le centre de notre foi! Sommes-nous des illuminés ou des naïfs?

Des gens de plus en plus nombreux se sont mis à croire. Le "bouche à oreille" a tellement fonctionné que, quelques dizaines d'années plus tard, on trouve des groupes qui se rassemblent au nom de ce "Jésus". Ce qui les attire, c'est le témoignage de ceux qui les ont appelés à la foi: - "Crois-moi, il est vivant. J'en suis témoin."

Ils manifestent un dynamisme qui les fait parler et agir. Plus que cela, la puissance qui a ressuscité Jésus est aussi à l'œuvre dans les croyants. Ils se le redisent sans cesse: "Le Seigneur est avec nous."

Les Actes des Apôtres nous rapportent la réflexion du rabbin Gamaliel:

- "Si cette entreprise vient de Dieu, dit-il à ses collègues du Sanhédrin, vous ne pouvez pas la faire disparaître, et vous vous opposez à Dieu.

Si c'est une entreprise humaine, elle disparaîtra d'elle-même."

Le miracle des miracles, c'est que vingt siècles plus tard, des millions d'hommes et de femmes continuent à croire. Nous pouvons crier, comme les premiers témoins oculaires :

"Christ est ressuscité…

Alléluia !

 

Texte de Bernard St-Onge / Railleries

Proposé par l'Abbé Jacques Dorélien,
Prêtre-curé des paroisses Marie-Reine-des-Cœurs et Saint-Fabien